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Oscar Crow

Un jour, un épouvantail d'un champ de la Tryade pris vie. Les raisons de cet événement sont parfaitement inconnu. Il ne connaîtra d’ailleurs jamais son passé, si il en avait un. Ainsi commença l'histoire d'Oscar Crow, l'épouvantail à la jambe de bois. 

Après avoir découvert le monde pour la première fois, cet esprit d'une vingtaine d'année vagabonda de village en village, semant la peur sur son passage. Toutefois, il ne cherchait point à troubler la journée des paysans, mais à découvrir les paysages. N'ayant pas de système digestif, ni muscle, sang, poumons ou autre élément subsidiaire à la survie d'un tas de paille, il n'avait pas le besoin de se sustenter, de boire ou de dormir. Il ne ressentait la douleur qu'au contact du feu, ou à la séparation, bien futile, car rapidement réparé, de ses membres.

Au fur et à mesure de son existence, il se façonna une grande faux à l’allure de crâne de corbeau, et dégota une petite arbalète dans un marché, dont le prix chuta aux yeux d'Oscar lorsqu'il compris qu'il n’était pas obligé de payer. Il se découvrit aussi la capacité de cultiver des poivrons aux graines explosives. 

Sa jambe de bois apparente lui permet de se planter dans le sol et de retrouver sa vrai nature durant son sommeil. Un fois, il se réveilla avec un corbeau sur l'épaule, alors que ceux-ci le fuis habituellement pour des raisons qu'il ne comprend pas. Depuis, ce volatile le suit dans ses aventure. Il gagna peux à peux l'amour d'Oscar, qui le baptisa Popcorn.

Les vêtement de notre épouvantail restèrent les même depuis sont réveil, faute de ne pouvoir les enlever sans répandre son rembourrage, et aussi, avouons le, par fainéantise. Ainsi, son unique botte est celle d'un moissonneur. Son pantalon, si  nous pouvons appeler ce bout de tissu un pantalon, est retenu par une corde. Une chemise de garde royale, encore orné d'une médaille de mérite, est fièrement porté par cet usurpateur dont les actions ne valent pas un bronze. Sa longue écharpe est de couleurs délavées et de mauvais gout. Enfin, le sac lui servant de tête est surplombé d'un vieux chapeau de paille. En résumé, sa tenu impose un prestige et un charisme inégalable.

Le sarcasme précédant cet phrase est tiré d'un des discours d'Oscar. L'autodérision et l'humour sont présent en lui en toute circonstance. Ses devises sont d'ailleurs " Je préfère rire de la vie plutôt qu'elle ne se rie de moi " et " J'emmerde le monde et il me le rend bien ". N'ayant aucun but et aucune peur, il parcoure Kréasrock en taquinant ses habitant, ce qui lui a valu plusieurs séjour en prison. Il travaille aussi en tant que mercenaire à ses temps perdu.

 

Aujourd'hui, il zigzague et divague parmi les village de Suhûlocc , en s'amusant avec la haine des nains envers les elfes. Croiser sa route ne vous sera pas désagréable, si vous pensez à contrôler votre bourse régulièrement.