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Le roi des chaises ( version 2 )

On raconte que sa stupidité apparu dans une auberge de chemin, perdu au centre de Bônacard. Se réveillant après une longue sieste en ces lieux, dut à un abus d'alcool, il découvrit son glaive replié sur lui-même. En relevant la tête, il aurait vu face à lui un barbare du nom de Gundar. Celui-ci lui donna l'ordre de batailler le mobilier présent, notamment les chaises, afin de se foutre de sa gueule. Notre nain, encore sous l'emprise des dizaines de bières ingérés la veille, cru voir le mobilier prendre vie. Ni une ni deux, le saoul de petite taille tituba vers l'ennemi, et frappa à coté de sa cible de bois. Il se rendormi aussitôt, essoufflé de cet effort. Son état stagna durant trois jours et trois nuits, mais il en sortit encore plus ivre ! Le voyageur avait désormais disparu. Était-il parti, par manque d'égard envers notre nain ?  Surement. Mais celui-ci décida toutefois de poursuivre les viles chaise à travers le monde afin d'accomplir sa stupide destinée.

Grace à une chance inouï, il atteignit la citée-capitale impériale du Dôme, et cela malgré son état. Poussé par son désire d'alcool, il rentra dans la première taverne qu'il vit. Et là, devant lui, un spectacle merveilleux apparu : partout, des chaises à tabasser. Les clients rièrent du nouvel arrivant ayant une poule accroché à sa tignasse. ( Encore aujourd'hui, personne ne sait comment elle était arrivé là. ) Il pris son arme malformée, et frappa le mobilier, avec une volonté de fer malgré ses geste aléatoires dû à l'alcool, qui devait désormais se répandre en circuit fermé dans ses veines. Il fut balancé contre le comptoir par ses pieds, ayant fait une fausse manœuvre. Notre nain pris la chope du barman et la but cul-sec. Puis, doucement, ses yeux se fermèrent, et le calme réapparu. Les clients témoins de ce spectacle rièrent de plus belle, en inclinant leur tête vers le corps endormis du nain. Celui-ci était allongé sur une table, sa bière à la main, le sourire au lèvres. Il rêvait alors de grands discours, prônant la fraternité face à ce monde cruel. L'aubergiste posa ses ustensiles de cuisines et s’avança vers le saoul. Il le jeta alors hors de l'établissement, en maugréant quelques plaintes. C'est alors que le nain se réveilla et réfléchi à son rapport avec les chaises. Il compris qu'il n'y avait pas lieu de disputes, et que sa quête était terminé. Il emmena avec lui une chaise, désormais en bon terme avec elle.

Devant la taverne, il vit une ombre s’étendre sur le sol tendit que le soleil se couchait. Cette apparition possédait deux grandes cornes en forme d'éclaire et s'approcha du petit ivre. Gundar se tenait a nouveau face a lui. Le barbare le regarda sans un mots, se demandant commun un individu étant saoul en toute circonstance avait pu se retrouver la. On raconte que le nain aurait suivit Gundar contre son gré et n'aurait été d'aucune utilité face à la menace des Démon lors de la conquête de Spina.

 

Ainsi se termine la véritable histoire de Bakiôrr, Roi des chaise !