Récits aux confins de Kréasrock


Prologue: Au delà de l'univers

An 0

Et soudain il y eu l'étincelle. Elle surgit sans cause ni raison, et de cette infime lueur émergea les prémices de notre univers. De l'énergie pure, bouillonnante, se distordant, cherchant une finalité a son existence, s'étendant et s'agglutinant encore et encore jusqu'à créer deux forces opposées. La première étais plus étendue, et cherchais à ne faire qu'un avec tout ce qui avait pu exister. Elle grandissait, et régie les premières lois de l'existence. Le temps, l'espace, la réalité s'accumulèrent, et elle pu ainsi devenir quelque chose. Quelque chose de terrifiant, de titanesque, et hors de tout ce qui n'existera jamais. Un Dieu pour les Dieux, inimaginables, inconcevable et sans limite. Un Eldritch. Rahlostørm.

L'autre force était plus simple, plus discrète. Elle ne cherchait rien à créer, elle observait juste ce qu'elle pouvait observer. Elle existait, et n'était qu'une simple énergie au sein d'un monde en devenir. Mais ce monde n'appartenait qu'a un seul Dieu. Cet Eldritch abominable. Et il ne pouvait pas laisser quoi que ce soit empiéter sur sa création. Il pouvait tout contrôler, tout gouverner, tout, sauf cette énergie rivale. Il devait la détruire. 

La matière fût alors créé, et il se forgea un réceptacle qu'il pourrait manier. La force opposée, consciente de ce qu'elle était et de la menace pesant sur elle, s'étendit en un corps. Elle grandit et imposa sa propre existence. Elle s'accommoda aux lois crée par son frère et infusa ses pouvoirs en eux. Et même si elle ne pourrait égaler l'énergie de l'Infamie, elle dépassa tout entendement et devint un Eldritch elle aussi. Elle était la grande Déesse Themphé.

 

Le combat s'engagea entre les deux Eldritchs Universelles. Chaques coups déclenchaient des cataclysmes titanesques et aucune partie de l'infinité désormais existante ne fût épargné. Leur puissance se complétaient. Celle de l'Infamie était agressive, violente et fulgurante, tandis que celle de la grande Déesse résistait et défendais son existence. L'affrontement s'étendait à toutes les facettes de l'univers. Le temps n'arrêtait pas de se modifier, de s'étendre et de changer. Les principes de matière, de magie ou de réalité furent sans cesse remaniée sous les assauts des entités. Que ce soit en un instant ou durant des millénaires, le duel fut d'une intensité inégalable. L'un utilisait toute son immensité créatrice pour attaquer, assaillir et essouffler son adversaire, alors que l'autre ne laissait rien l'atteindre et détournait chaques agressions a son égard. Mais cette tension ne pouvait pas durer, et un équilibre devait se faire pour retrouver un état stable. Et si les coups de l'Abomination ne blessaient pas, ils fragilisaient et repoussaient l'énergie protectrice. Si une finalité a ce combat devait se faire, ce ne serait pas en faveur de la grande Déesse.

 

C'est alors que la première et unique création de la grande Déesse Themphé se fit. Des partie de l'essence même de son énergie s'assemblèrent en une matière, et façonnèrent un immense morceau d'un métal stellaire. Des ornements crûrent autour de sa base, et ses côtés devinrent plus fins que le vide. L'Eldritch avait forgé une épée légendaire qui serait retenue sous le nom de Fænrilas. Le combat ne s'était jamais arrêté, mais cet artefact en changea le court. Vingt-et-une fois l'épée fendit l'espace et le temps. Elle dispersa l'existence par sa lame, et aviva de nouvelles perspectives. Les entrailles du monde créée par l'Infamie furent ouvertes, et elles étaient à son image, terrifiante. La surface avait encaissé la violence de l'affrontement, mais son organisme en vomissait les conséquences. Malgré ces nouvelles dimensions horrifiques, l'arme toucha sa cible a sa dernière tentative qui fut décisive ! 

L'Infamie Rahlostørm avait été blessé. L'essence de son existence s'écoulait petit à petit en dehors de son corps, au même rythme que le temps se régulait. L'état de stabilité s'était imposé. 

Mais le danger était toujours présent.

L'Eldritch ne souffrait que d'une égratignure.

La Grande Déesse avait fait une terrible erreur. Elle avait prouvé qu'elle était une menace. L'Infamie, pris d'une rage incommensurable, abattit les griffes de sa fureur et y mis un terme.

 

L'Entité destructrice disparue dans les dimensions horrifiques, Sous-sols de son univers, ne laissant qu'un monde en ruine, une épée brisée et le corps de son adversaire. L'énergie y habitant s'était dispersée à jamais à travers l'espace et le temps, ne laissant qu'une coquille vide, réceptacle d'une vie passée. L'équilibre complémentaire primordial des deux forces avait disparu. Le vide tel que nous l'imaginons emplissait ce qui disparaissait. La lame légendaire Fænrilas se décomposait en déchets de métal. L'univers était à l'abandon. Toutes créations se démantelait jusqu'au principe même de l'existence. Le corps de la Déesse se morcela. 

Mais étant fait d'essence primaire, les morceaux ne se désagrégèrent pas. Ils se remodelèrent. Ces énergies bouillonnèrent, se distordirent et reprirent le processus de création. Elles s'étendirent et s'agglutinèrent encore et encore pour former quelque chose. Quelque chose de nouveau. Et ainsi naquirent sept nouvelles entités, sept Dieux, qui ensemble allait réorganiser cet univers en péril. 

Loin de l'Infamie, loin de ses terrifiants Sous-sols, ils pourront façonner notre monde. D'innombrables créatures, remplis de magie et de vie verront le jour que leur conférera le soleil. Des plantes féeriques pousseront au plus haut des cieux. Les couleurs refléteront l'univers tandis que les minéraux et les fibres le constitueront. De leurs mains, les vallées seront creusées et les monts se dresseront. Ils observeront le file de l'évolution et se présenteront en tant que créateur de la terre que nous foulerons. De l'infini du cosmos jusqu'à la plus petite poussière, tout sera mis en œuvre et fonctionnera tel un orchestre de saveurs. Ce monde ne sera pas sans danger, mais il existera. Ce monde est le nôtre. 

 

Bienvenue à Kréasrock.


Notes Perdues

Archives de Visalcey, Cartilax, an 12'841

"-Avant l'exploration

Je me trouve au devant l'entrée de la mine. Un paysan sur la route m'a indiqué sont emplacement. Il m'a prévenu que d'étranges histoires entouraient ce lieu. 

Les informations que je possédais se sont donc confirmées par ses dires. De nombreuses personnes y auraient perdue la vie pour des raisons inconnues. Selon les registres consultés au village de Tordémine, situé à deux heures de marche, quatre corps auraient été extirpés de ces grottes : deux femmes, un homme et un petit garçon d'une dizaine d'années. Tous de race humaine. Ces événements se serait produit durant la saison passée. La cause des décès sont inconnues. Les cadavres n'avaient pas de marques de lutte identifiable, mais ils étaient en état de décomposition très avancée malgré la récence des événements.

Le but de cet expédition est d'identifier le danger provenant de cette mine abandonnée. Mes informations seront ensuite rapportées aux forces de garde de Tordémine afin de sécuriser l'endroit de la meilleure manière qui soit. 

Cette exploration sera faite seul, équipé de matériel de spéléologie basique ainsi que d'une torche, un nécessaire pour faire du feu, des vivres, une toile de jute et un glaive.

La mine abandonnée se trouve au sein d'une forêt. Le seul accès est un ancien chemin recouvert par de la végétation. L'entrée est en partie sous une couche d'éboulis, toutefois elle n'en bouche pas l'ouverture.

Je m'apprête à débuter l'expédition.

 

-Première salle 

Je n'ai pas eu besoin d'aller bien loin pour trouver des premières traces de vie passée. Quelques mètres après l'entrée de la mine se trouve une petite salle sur la droite du tunnel. Elle est remplie de mobilier et de rangement, il se pourrait que ce soit une ancienne salle de garde, ou un poste de direction des activités. Il y a, au centre de la pièce, une table sur laquelle est resté trois assiettes. L'une d'entre elles est remplie de nourriture rongée par les verres. De nombreuses affaires jonchent le sol. Les mineurs semblent avoir abandonné ce lieu précipitamment. Cela peut avoir de nombreuses causes, mais la raison est peut-être la même que celle qui nous a conduit ici.

Je poursuis mes recherches plus profondément dans les galeries.

 

Je viens d'entendre des rochers s'effondrer au loin. Je reste sur mes gardes. Je ne veux pas finir enterré ici.

 

-Seconde salle 

Je suis arrivé dans une large salle regroupant de nombreux rails partant dans une dizaine de galeries. Je prends le temps de faire un plan des cavernes afin de ne pas me perdre. À nouveau, le sol est recouvert d'affaires abandonnées. Sur un mur, une rangée de pioche de différentes tailles sont plantées. Il semblerait que c'était un endroit pour les accrocher. J'en ai pris une de petite taille avec moi. 

 

J'attends maintenant depuis une demi-heure dans cette grande pièce. J'espérais entendre quelque chose, un indice dans quel direction poursuivre mes recherches, mais rien ne s'est manifesté. Je vais prendre la galerie nord.

 

-Galeries H (se référer a la carte)

Je marche depuis des heures à travers les galeries. Je n'ai entendu que quelques éboulements. Sinon rien. Je prends une pause et mange un peu.

 

-Galeries N 

L'expédition prend plus de temps que je ne l'imaginais. Les registres ne parlaient pas de galeries si tentaculaires. Je ne sais pas quel heure il est à l'extérieur, cela fait des heures que je suis ici. Mais je ne perds pas le moral malgré l'ambiance des lieux. Grâce à mon plan je sais ou se trouve la sortie, et je ne suis pas perdu. J'ai suffisamment de vivres pour tenir encore de nombreuses heures. J'économise l'eau. Rien de spécial à signaler.

 

-Galeries P

J'ai cru voir une chauve-souris plus loin. Il y a peut-être une autre sortie pr

 

Je suis caché en retrait dans la galerie, il y a quelques choses au fond. J'ai complété mon plan mais je ne suis pas sûr de cette dernière partie. Je n'ai pas eu le temps de voir de potentiel autre conduit en courant. Je vais laisser mes affaires ici et allez voir ce qu'il se passe. Je ne garde que mon glaive et ma torche.

 

-Galeries 

J'ai mes affaires, je reviens vers l'entrée. J'ai les infos nécessaires pour fermer cet endroit. Je crois que je suis perdu, je suis le plan, tout est différent sur le retour. J'ai vu de grand mouvement dans l'obscurité là-bas. Il y a une créature dangereuse ici. Il y avait des ossements par terre.

 

 

 

J'ai fui 

Il y a une horreur ici

Je l'ai vu, un visage face squelettique avec une bouche remplie de crocs qui regardent

Ça garde dans l'obscurité 

Ça m'a regardé ça me fixe

Le corps est caché 

 

 

 

Je suis perdu 

 

 

 

Je suis perdu 

Je suis"

 

 

Texte retrouvé dans un carnet froissés au côté d'un sac remplie de matériel de spéléologie et d'un peu de nourriture. Le nom annoté sur la première page nomme Ernest Parésalfien, un aventurier et chercheur de la faune de Kréasrock disparu. La date du carnet indique l'année 12'809. Ces éléments semblaient pourrir depuis des années au fond d'une mine abandonnée au sud du royaume de Cartilax. Sa localisation est gardée confidentielle. Ils sont désormais stockés aux archives de la ville de Visalcey. 


La descente aux enfers

Ville de Sep-Antrill, Cartilax, an 12'916

Le claquement rapide et répété de mes talon sur les pavés résonne entre les façades des bâtiments. Les flaques éclaboussent les quelques rats fuyant sur mon passage. Le battement de l'eau jeté du ciel sonne comme un écho au tonnerre grondant. Une nouvelle secousse soulève les graviers et mes semelles glisse entre quelques pierres. Mes mains déjà éraflées par ces temps dangereux réceptionne ma chute au détriment du bois que je portais. Sans me soucier du sang que je laisse derrière moi, je récupère une partie de ma charge et poursuit ma course.

 

La porte claque, et le temps de me mettre a l'abri des moindres danger, les roulements des éclairs se font entendre dans l'entrée. Je dégouline sur le plancher. Mes bras laisse les bûches se déposer dans un coin, et je reprends enfin mon souffle. 

Depuis des mois c'est de pire en pire. La petite ville que j'habite peut tant bien que mal se défendre contre les attaques de pillard, mais que faire lorsque ce sont les éléments qui ne cessent de nous assiéger ? Les orages dévastateurs, ces tremblements faisant chaque jour s'écrouler des pans entiers de murs ou encore pire, ces rochers que nous envoient les nuages... Le monde semble suffoquer dans sa lente agonie.

Je cherche mes parents. Ils sont encore sur les bancs du salon, tirés près des braises au sein de la cheminée, là où leur vieux os peuvent encore ressentir un peu de chaleur. Les cendres se soulèvent lorsque je dépose un morceau de bois préalablement mis séché. Les pierres claquées entre mes mains émettent quelques étincelles qui se transforme rapidement en un petit feu. Une couverture de fumée se forme au plafond, retenu au sein de la maison depuis que la cheminée s'est effondrée sur elle-même.

Personne ne parle, comme si on redoutait qu'une nouvelle secousse ne se déclenche sous la vibration de nos voix. Le silence soutenu par la violence de la tempête emplies toute la pièce, et sûrement toute la ville. Il recouvre tous les espoirs et tout les cries dans la nuit.

 

C'est arrivé comme une bête au galop. Un grondement apparaissant au loin dans les campagnes, et se rapprochant rapidement, avant-goût de l'horreur se préparant. Ce sont d'abord les vitre qui se mirent à tinter, jusqu'à s'en briser. Puis les hurlements recouverts d'éboulis au loin, écho des vies se brisant sous les coups de la ville s'effondrant. Le mobilier semblait prendre vie sous les tremblements de la terre. Sans avoir le temps de s'échapper, je vis en dehors les murs s'écraser sous les débris du ciel, une vague de gravats et de pierres éclater la façade, et le vide soudain que constitue la mort.

 

Mon corps se réveille dans une autre vie. Rien n'est certain. Mes sensations me trompent sur l'état de mon cadavre. Ma vision réapparaît par battement. Je ne sais pas ou je suis. Je vois de l'herbe, des fougères et des plantes dont j'ignore le nom et l'existence. La vie semble avoir poussé au hasard. Les végétaux grandissent au fil qu'ils s'éloignent de ma vue. Cette jungle luxuriante, envoûtante se laisse porter par le vent. Son doux bruissement m'apaise. Ce seul son résonne comme une mélodie a mes oreilles. Des arbres recouverts de feuilles et de fleurs de toutes les couleurs s'élèvent toujours plus haut. Leur cime embrasse le ciel d'un autre monde. Les cieux resplendissent d'une beauté inégalable. L'azure se confond de ses mille nuances comme une peinture, et de larges croissants ornent subtilement ce paysage céleste.

 

Je suis figé devant cet univers merveilleux. Je ne remarque même pas encore qu'il pousse sur les ruines de ma ville et des tombes désastreuse de ses habitants. Un frisson me gagne. Ceci n'est pas un paradis, mais l'enfer qui se moque de mes dernier espoir. C'est sous les gravats de ma maison enrobé de racines tortueuses que je suis emprisonné. La douleur me gagne lorsque je prends conscience de l'horreur que représente cette végétation. Comment cela est-il possible ? Est ce une hallucination d'un rêve que je ne pourrais jamais atteindre ? Suis-je seul à subir cette torture du destin ? Je crie. J'appelle à l'aide une quelconque autre victime de ce sort cruel. Mes membres brisés se déchirent sous mes efforts. 

Mais j'entends des bruissements derrière moi. J'espère sentir des mains me soutenir et me sauver de ce cauchemar.

 

Mais je ne vis que des crocs.


Une gorgée

Cités portuaire impériale de Linardak, Cartilax, an 12'884

De petits craquèlements imperceptibles dessinaient les rainures de sa peau bien trop âgée. Les mouvements calmes des articulations de ces doigts desséché semblaient au ralenti, et bientôt la sensation de la petite anses de bois allait parcourir ses nerfs le long de son bras vieillissant. Quelques échardes, survivantes d'une coupe trop abrupte, se glissèrent sous les tissus morts, et se brisèrent lors de l'étreinte de la main. La grossière chope bien trop usé s'élevât sans un bruit de la surface du bar, tandis qu'un éclats de vitre se planta juste à côté. 

L'homme ne daigna pas un soubresaut, bien trop concentré sur l'apport d'un liquide déjà en faible quantité à sa gorge tordu. 

 

Des cris se firent a l'extérieur, et la convivialité euphorisante de la taverne d'équipage de fortune se dissipa dans une soudaine crainte malheureusement attendue. Les claquements de l'océan présageaient une tempête dotés de volonté, une de celles qui ne proviennent que de la haine des hommes. La fenêtre par laquelle regardait les curieux pour dévisager les soul et les revenants il y a à peine quelques secondes ne comportait désormais plus aucun carreaux, et plus aucun mur non plus. Elle avait arraché le bras d'un misérable qui se tenait sur le chemin de ce même boulet de canon, fumant à l'autre bout de la pièce, fiché au dessus des rhum de bon marché. 

 

Son mince biceps tremblait sans jamais vouloir se maintenir contractée, et peinait à restreindre les quelques centimètres entre le récipient de bois et les lèvres amochées du morcelé. L'autre membre s'écrasait sur le comptoir remuant sous la panique des voyageurs, et, du bout de ses extrémités, cherchait une stabilité nécessaire au maintien de la mission abreuvantes.

 

Une nouvelle détonation retentit, et ne fini jamais tant l'horreur environnante lui donna résonance. Le martèlement des talon, des semelles et du cuir de marins sur les pierres écorchées du ports suffisait à se faire bousculer de tout côté. La brume apparue et engloutie toute place alors qu'elle n'était que conséquence des pans de bâtiment s'écroulant. 

 

La liqueur glissa entre les espaces qu'offrait les chicots de la gueule desséché du vieux porteur de tricorne. Elle se déversa et amena avec elle une fraîcheur exaltante le long de l'abdomen emprisonné par des côtes acérées. La chope de bois lui servant d'ancien lieu de vie se retrouva le fond à sec, puis ses parois devinrent de même, et enfin, la dernière goutte perlas quelques instants avant de se détacher de son rebord. Le corps de l'homme arrêta tout mouvement, ou même tremblement, espérant une final preuve de ce court moment ayant dégraissé ses papilles.

 

Les armoires déjà saccagées par les éclaboussures des violences environnantes se brisèrent sous la demande trop importante de soutien d'un mourant. Une dernière explosion traversa ce qu'il restait de l'entrée de la bâtisse, fauchant avec d'autant de facilités les poutres et les murs que les pauvres recherchant une dernière sensation de vie. L'onde dévastatrice coupa la poussière des cadavres et se rua au travers de la salle de ruine. 

Le vieille homme poussa un léger soupire, abandonnant son idée de quérir une perle d'alcool supplémentaire, et se fit faucher par l'inexplicable monstruosité de la mort.

 

L'agonie et ses supplice lâchèrent leur ral maléfiques comme une pestilence ne touchant que les survivants. Mélangé a l'agressivité relâché par la souffrance des canons et de leur poudre, la chaire brûlée et battu vomissait ses plus putrides effluves dans un aire déjà saturé.

 

Plus un bruit ne se fit retentir. Plus un souffle, plus un pas. Plus une essence de vie. 

 

Jusqu'au claquement doux et précis d'une chope se posant sur un bar.


La luxuriante agonie des monts

Village de Haut-Kersto, Bônacard, an 12'916

Egor venait de se reveiller d'une longue insomnie. Quelque jours plus tôt, sa femme avait été emportée par une maladie fulgurante, une de ces imondice qui frappe sans que rien ne puisse vous y préparer. Depuis, la lourde porte de bois délimitant l'entrée de leur taverne était resté close, repoussant toute vie qui souhaiterais s'y reposer. Malgré l'imposante cage toracique de l'orc endeuilé, sa respiration était indistinct de la brise soufflant sur se fenêtre gelés. Il ne comptait pas se lever. Ni bouger un seul de ses membre. Simplement rester là, pris d'une peur terrible de se confronter à une réalité qui jamais n'aurais du exister.
Si il avait pu se faire une place dans ce village perdu des crête de Bônacard, c'était grace à elle, qui savait si bien calmer les contraction de ses muscle lorsqu'une brute asocial ne voulait pas être servi par un dent-crochu. Elle n'avait pas eu peur de sa peau au couleur de fougère, et l'avait suivi au delà des neiges eternel, là où les souffle gèlent et les coeur se ressèrent. C'est ainsi que leurs humble aubèrge vit le jour, et ou la peur de ces nouveau venu se délaissa pour une chaleureuse camaraderie bien venu au coeur d'un défilé cerné de glace.
Une histoire disparaissant du jour au lendemain. Une lame glacante coupant le fil d'une vie.


C'est alors qu'un craquement résonna. Où plutôt une cassure, brute, puissante, et brève. Les yeux de l'orc pivotère légerement en réponse. Une autre, plus proche, dont le son violent pris écho dans la roche. Ses main s'appuièrent sur le maigre matela. Encore, avec un moindre délait, ouvrant la voie à d'autre, au rythme irrégulier et menacant. Egor se redressa sans se soucier de ses os craquant, dévala les escalier souffrant d'une si soudaine vitalité et déboucha dans la grande sale alors que les son explosif se rapprochaient. La porte d'entré n'eu pas le temps de grincer et fit disparaitre au loin l'amoncelement de neige accumulé devant lorsqu'elle s'ouvrit soudainement. L'orc s'arreta devant son édifice, regardant avec stupéfaxion la catastrophe courant sur le défilé.
Les montagnes cassaient, prisent par des fissurent titanesque se propageant par à-coup, comme lorsque la glace éclate sur un fleuve dégelant. De ces failles monstrueuses se déroulait, dans des nuages de neiges et de roque, des tiges et des feuilles, grandes au dela de l'imaginable, se dressant de toute leurs impossibles couleur et leur terrifiante splendeur. Leurs racines s'enroulèrent au sein des pic et falaises, et explosèrent les glaciers les recouvrant. Les abymes desquelles cette luxuriante agonie des mont surgissait se rapprochait, réduisant en crevasses acérée tout ce qui faisait du Val-Verniok un col de montagnes Bônarianne.


Les premiers éclat s'écrasère sur les charpente des chaumière du village. Egor, impuissant et insignifiant face à une tel destruction se tétanisa, reconnaissant sa fin arrivant. Lentement, alors que le résonnement incessant de la mort recouvrait chaque son de la vie, les muscle de son visage se relachèrent, et un léger sourir apparu sur le coin de ses lèvres.
Il contemplait la splendeur de ce chaos, et, comme dernier acte sur cette terre, chuchota ces quelque mots à l'intention de son aimée :
" Jamais la vie n'aura été aussi belle qu'a tes côté. "


Hymnes et poèmes de ces terres : 1

Chant de battue des chasseur de Roktuira, quelque part en Terkarios

C'est au dela des montagnes
Au loin des champs connu
Que notre chant résonne
Comme un hymne bienvenue

Par la terres, le ciel et les failles
Les éclairs dispersant nos vies
Notre chemin jamais ne se trace
Mais toujours résonne nos cries

Hoy, Eqo, Hoy, Eqo
Que le sang que nous versons
Hoy, Eqo, Hoy, Eqo
Ne traverse jamais l'horizon

 

Hoy, Eqo, Hoy, Eqo
Que le sang que nous versons
Hoy, Eqo, Hoy, Eqo
Ne traverse jamais l'horizon


Chassons, Eqo, Chassons, Eqo
Ce soir nous festoirons

Ensemble partons armé de nos lances
Derriere cette arbre et ces buissons
Alors que le soleil passe
Attend la vie que nous aurons

 

Chassons, Eqo, Chassons, Eqo

Ce soir nous festoirons



écaille flamboyante

Non loin des ruines de Gragôre, Tyljangül, an 12'273

- Par la déesse Ehnilia, ne peux tu pas t'abaisser et te calmer pour une fois !
Uniquement décelable par le reflet de ses courte jumelle et par les lourd chuchotement qu'il venait de clamer à l'encontre de son assistant, le professeur d'Ecorce était arquebuté sur une branche d'un grand arbre de la forêt de Higos-Dina. Scrutant le sol quelque metre plus bas et tenant de poignes fermes son feuillet et son crayon, il ne laissait transparaitre pas un seul mouvement ni un seul bruissement du manteau de feuillage le recouvrant. Tenamus, lui, cherchait vainement une position ou il pourrait s'assurer une bonne visibilité tout en s'épargnant la vu de la terre bien trop basse à son goût. Ses mains s'aggripaient à ce qu'elle pouvaient, ce qui souvent se trouvaient être l'épaule de son mentor, et finirent par s'accomoder au tronc qui, malgré la couche de sève, était étrangement stable parmis le monde tournoillant de ces hauteurs.
- Enfin ! Maintenant prend note de nos observation je te prie.
Le jeune collé à l'arbre senti une goutte couler sur son frond alors qu'il comprennait que ses main devrait lui servir autre part que flanqué contre son soutien et couvert de cette douce substance jaunatre assurant son maintien.


Un frottement se fit entendre au contrebas.
Le regard du professeur se fixa sur un buisson. Celui ci émis à nouveau ce même son. Sonnorité a laquel se rajouta un très faible et doux mouvement des feuille. Puis, accompagné d'un gazouillement, une petite tête d'une créature singulière apparu entre les tiges verdoillante. Pas plus grande qu'un pain de campagne et ornée de petites cornes, elle s'apparentait à celle d'un gros lézard, recouvert d'écaille vertes et brunes. Ses grand yeux sondait le passage tandi que ses naseau humait par a-coup l'aire frait de ce début de matiné. Lentement, l'animal s'extirpa de sa cachette et dévoila un corp d'un peu plus d'un mètre, soutenu par 4 pattes crochus sur les côté et se terminant par une longue queue se balancant au dessus du sol. Son échine était garnie d'une série de petit pique disposé à égal distance et s'agrandissant au centre de son dos. Son apparence laissait transparaitre une ressamblance au dragons, mais en bien plus familier et bien moin mortel. La créature s'avanca prudemment d'une vieille souche sur laquelle grouillait des insecte, puis, d'un seul mouvement soudain, gratta son écorce et attrapa de sa machoire un mulot qui s'y était réfugié.


Une série de croquis et d'annotation était apparu sur les pages du professeur. Il ne perdait de vue aucun détail, et observait d'une curiosité remplie d'excitation la scène se déroulant sous ses yeux. Toujours en proie à la sève et à son vertige, l'assistant se démenait afin de ne pas déranger les étude de son mentore. Il détacha un de ses bras de l'arbre, et attrapa une branche derrière lui afin de maintenir son équilibre. Ce fût une grande déception pour lui de s'apercevoir, un peu trop tard, que cette même branche sur laquelle devait s'appuier tout son poid se situait en réalité quelque centimètre plus à droite. Grande déception qui s'accompagna d'une importante chute jusqu'au pied de son précédent perchoir depuis lequel le regardais son maître, consterné mais toutefois nullement étonné.


En redraissant péniblement ses yeux, Tenamus pu observer le petit lézard bien plus en détail, pusique celui ci, surpris, c'était retourné et le fixait du mètre les séparant en lui présentant son flan de manière défensive. L'apprenti poussa un cri bref et bien plus aigu qu'a son habitude, ce à quoi répondi la créature par un léger claquement à la base de sa queue, déclanchant une étincelle le long de son échine dorsal et embrasant tout l'animal. Les flames recouvraient ses écaille et s'élevaient au dessus de sa nuque, alors que lui même ouvrait sa gueule en poussant un sifflement gutturale. Tenamus sursauta en poussant un second crie d'autant plus aigu que le premier, et se retrouva aculé à l'arbre derrière lui. Le lézard en profita pour grogner en direction de son agresseur et s'échappa en sautant au sein des fourrés avoisinant, alors que le feu le recouvrant s'était étein comme par volonté.
- C'était quoi ca !? Gémis l'apprenti.
- Minadrock mon chère Tenamus, lui répondit Eriss d'Ecorce, cette créature que tu a pu observer au point de me faire un compte rendu complet de la physionnomie de son crâne se nomme un Minadrock.


Au devant de la guerre

En l'océan de Hergaltar, au nord de Rûle, an 11'643

La coque fendait les vagues à la vitesse des chevaux au grand galop. Le frottement de l'écume imprégnait le bois des goût salé et âcre des mers du nord, bien connu des marins et des pauvres ayant un jour eu les poumons emplis de ces saveurs. La violence des chocs que l'embarcation subissait laissait une onde disparate par son passage, rapidement dévoré par les crocs de l'étendue dévasté. Les nuages ténébreux desquels surgissait des faille de foudre se pressait au plus bas, ne faisant qu'un avec les gouttes délaissé par l'océan et raclant les lambeaux de voile qui s'évertuaient à avancer. Un jet de feu éclata une des rambardes, retournant presque le drakkar Rûlien. Les hommes, au rythme des peaux de bête se mêlant aux roulements des cieux, bandaient leurs muscles afin de tirer ces longues perches devant manier le bateau. Leurs crie, hennissement brutal, s'ajoutaient au concert terrifiant de cette traversée de la mer de Hergaltar. Ils avaient tous quitté femme et enfant, un soir funeste ou la guerre les appelaient. Sous les ordres de Kyverio, ils se devaient se rejoindre les terres hostiles ou ils pourraient défendre leur honneur. Et c'est avec peur, avec angoisse et sueur au front qu'ensemble, ils avaient amassé armes et armures, et avaient rejoint la flotte désormais disparue du Kern Gerfyoss. À présent, c'était sous la fureur d'Ehnilia qu'ils s'acharnaient à survivre. La tempête doubla de puissance, martelant les cœurs les plus durs et transperçant les bois les plus solides. Le chef de troupe Margwrot se détourna alors de la proue, et traversa l'embarcation en se maintenant fermement au cordage. Ses pas résonnèrent malgré l'orage grandissant. Son casque, orné de corne de boucs des montagnes Ferkydienne, brillait de ses couleur or et argent. En passant près de la dernière rangée de rameurs se préparant à l'au-delà, il posa fermement sa poigne sur l'épaule du jeune Régnas, âgé d'à peine 14 ans de vie de campagne. Sans le regarder, il se retourna et fit face à ses troupes à la vigueur inaretable. Ils étaient recouverts d'eau du ciel et de mer, mélangée à leur sueur et le sang de leur main. Meurtri jusqu'au plus profond de leur âme, ils levèrent difficilement le regard et posèrent avec un respect profond leurs yeux brumeux sur l'ombre de leur dirigeant. Celui-ci prit alors la parole, d'une voix tonitruante, défiant les détonations même du tonnerre :

" Guerriers ! Amis ! Famille ! C'est ensemble, dans la tristesse, que nous avons quittée nos terres, mais c'est ensemble, et avec honneur, que nous les protégerons ! Pour que les vies de nos camarades reposant par le fond n'aient pas été gaché, et qu'ils atteigne avec grandeur le royaume de Maestra. Les pilleurs du nord croient que nos montagnes leur reviennent. Ils croient que nous ne somme point d'homme d'armes. Ils verront que nos forêts s'élèvent au-delà de leur mort, que nos boucliers accueilleront avec respect leur sang coulé ! Si Kyverio nous somme de nous battre, si nos femmes, nos enfants, nos vieillards déposent leur espoires sur nos armure, si les éléments eux même nous mettent à l'épreuve en nous défiant à la mort, alors c'est ensemble, nous tous, vétéran comme jeunes lame, que nous pourfendrons ceux qui se dressent face à notre destinée ! Abattons les vagues dévastatrices de ces mers, et déferlons tel la fin des temps sur nos ennemis ! Pour l'honneur ! Pour la gloire ! Au nom des guerriers de Rûle ! "

Les cris de guerre à l'unisson résonnant sur l'onde de l'océan, la coque de bois s'élança à travers les brumes, et disparus au-devant des côtes de Bônacard.


Hymnes et poèmes de ces terres : 2

Incantations d'origines inconnue

Laekoniss

Chaîne d'entrave libérée
Par le joug de l'infâme
Elle s'abat sans pitié
Déchire les petites âmes

Faites pour le retenir
Son métal a durcit
Elle fera souffrir
Par son pire ennemi

Laekoniss
Que la fourrure s'hérisse
Laekoniss
Que leurs os brisés crissent

 Déchainée par les vents
Une existance maudite
En entravant le temps
Seul lui la mérite

Laekoniss